ⓒ Getty Images Bank En Chine, trois sociétés pharmaceutiques cotées en bourse ont été pointées du doigt pour la fabrication de médicaments à base de parties de corps d'animaux en voie d'extinction. La semaine dernière, l'Agence d'investigation environnementale (EIA) a publié un rapport les condamnant pour leur utilisation, notamment de parties provenant de léopards des neiges ou de pangolins.
Selon cette organisation londonienne, au moins 72 entreprises, qui se consacrent à la médecine traditionnelle, emploient de telles pratiques.
Parallèlement, environ 60 grandes institutions financières telles qu’UBS, Deutsche Bank et HSBC ont investi dans l'une de ces trois sociétés épinglées. Suite à ces révélations, elles ont rapidement été appelées à retirer leurs investissements.
En mai dernier, la Chine a révisé sa législation sur la protection de la faune en réponse au COVID-19, interdisant la consommation, la chasse, ainsi que la vente d’animaux sauvages.