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A la loupe

Les députés débattent du système électoral et du temps de travail

2018-12-17

Journal

ⓒYONHAP News

L’Assemblée nationale a ouvert aujourd’hui une session extraordinaire. Parmi les sujets débattus, c’est la réforme du système électoral qui est au centre des attentions. En effet, les députés sont déjà convenus de faire voter en janvier prochain ce dossier porté par trois petites formations de l’opposition, le Bareun-Avenir, le Parti de la justice et le Parti pour la démocratie et la paix. Pour ce faire, ils ont même effectué une grève de la faim pendant dix jours. Toutefois, aucun détail n’a été établi jusqu’à présent.


Ces trois partis minoritaires exigent d’attribuer tous les sièges du Parlement proportionnellement aux voix obtenues par les différentes formations. Actuellement, seuls 47 sur 300 députés sont élus par le scrutin proportionnel. Ce nouveau mode de suffrage est favorable aux petits camps qui ont de faibles chances de faire élire leurs membres dans les circonscriptions électorales. Le parti au pouvoir, le Minjoo, partage l’idée générale, mais il est réticent au mode de distribution des sièges. Car il risquerait d’y laisser des plumes.


Ce dispositif n’est pas non plus du goût du Parti Liberté Corée (PLC), la première formation d’opposition. Certains prévoient donc que la réforme du suffrage sera simplement examinée sans être vraiment mise en œuvre. La discussion autour des horaires de travail flexibles s’annonce également houleuse. L’enjeu est d’allonger la période sur laquelle est calculée la moyenne du temps de travail. Cette mesure a pour but de venir en aide aux employeurs qui doivent assumer un coût de main d’œuvre alourdi par la mise en application de la semaine de 52 heures. Car elle permettra de réduire le temps de travail considéré comme « supplémentaire ». Les camps politiques se sont entendus pour refléter l’opinion du conseil économique, social et du travail dans leur décision. Tandis que le Minjoo entend lui accorder un temps de consultation suffisant, le PLC considère qu’il convient de presser le pas.


Parmi les autres sujets qui opposent les députés, il y a notamment la question de l’enquête parlementaire visant à faire la lumière sur la corruption liée à l’embauche dans les entreprises publiques. Les deux principales formations politiques se divisent sur les détails, comme l’objet et le champ de l’investigation. Par ailleurs, les « trois lois sur l’école maternelle » seront à la table des discussions. Ces réglementations sur l’éducation, les écoles privées et les cantines scolaires visent à améliorer la transparence financière des établissements privés et durcir les punitions en la matière.

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