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A la loupe

Séoul a diversifié la provenance de ses importations de GNL

2019-01-28

Journal

ⓒYONHAP News

Les importations de gaz naturel liquéfié ont atteint un pic, l’an dernier, avec 44 millions de tonnes. Le GNL est un type de gaz naturel souvent présent sous terre avec le pétrole ou extrait d’un gisement de gaz. En raison de sa forme gazeuse, son stockage et sa distribution sont complexes. Pourtant, depuis que la technique de liquéfaction s’est développée, l’utilisation de cette source d’énergie s’est fortement développée. Ce procédé permet de condenser le gaz en réduisant son volume d'un facteur de près de 600 par un refroidissement à -161°C. En dehors de cela, il existe aussi le gaz naturel comprimé (CNG) et le gaz naturel de pipeline (PNG). La Corée du Sud n’importe pour l’heure que du GNL.


L’année dernière, on a observé un grand changement dans l’importation de cette source d’énergie. C’est la diversification des provenances. En 2008, le Qatar, la Malaisie et le sultanat d’Oman étaient les trois premiers exportateurs avec respectivement 32,1 %, 22,9 % et 16,7 %, soit à eux trois plus de 70 % des importations de Séoul. En 2018, alors que le Qatar occupait toujours le premier rang, l’Australie et les Etats-Unis se sont hissés à la 2e et à la 3e place avec 17 % et 10,6 %. Viennent ensuite Oman, la Malaisie, l’Indonésie et la Russie. Le nombre de pays partenaires a plus que doublé, en passant de 11 à 23 en dix ans.


Ce qui est remarquable, c’est le volume de gaz en provenance des Etats-Unis qui est monté en flèche. Alors qu’il plafonnait à 230 000 tonnes en 2016, le chiffre a bondi à 2,94 millions en 2017 avant d’atteindre 4,66 millions l’an dernier. Cette tendance devrait se poursuivre. Car l’entreprise sud-coréenne SK E&S a commandé pour 2,2 millions de tonnes de plus par an de gaz de schiste américain.


La forte dépendance au pays de l’oncle Sam a joué un rôle prépondérant dans l’évolution du paysage des importations. La première économie mondiale a récemment augmenté sa production de gaz de schiste et l’Australie a également multiplié ses extractions de gaz de couche. La Russie et les grands pays producteurs du Moyen-Orient ont rejoint le mouvement pour maintenir leur part du marché. De ce fait, un excès de l’offre couplé à une baisse des prix sont à prévoir. Une bonne nouvelle pour le pays du Matin clair. Cette situation lui permettra également de se prémunir contre la hausse des prix de l’or noir. D’où des voix qui s’élèvent pour diversifier encore plus les sources de cette énergie.

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