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A la loupe

UFS : coup d’envoi des manœuvres militaires Séoul-Washington

2022-08-27

Journal

ⓒYONHAP News

La Corée du Sud et les États-Unis ont lancé, lundi, leurs exercices militaires conjoints annuels à grande échelle, baptisés « Ulchi Freedom Shield (UFS) », après avoir achevé des manœuvres préparatoires.


L’UFS, qui se déroulera jusqu’au 1er septembre, comporte deux parties. Pour le premier volet, repousser les attaques nord-coréennes et défendre la région métropolitaine de Séoul. Pour le second, perfectionner les opérations de contre-attaque pour assurer la sécurité de la capitale et ses environs.


Dans cette édition, Séoul et Washington ont intégré la réalité du terrain d’aujourd’hui en situation de guerre, comme par exemple les cyberguerres et les combats à l’aide de drones, qui a changé la face du conflit en Ukraine. Par ailleurs, selon le ministère sud-coréen de la Défense, les armées des deux pays ne limiteront pas leurs manœuvres à la formation de poste de commandement combiné (CCPT) à l’aide de simulations informatiques mais ils effectueront aussi l’entraînement sur le terrain (FTX), soit une première en quatre ans.


Ce qui attire le plus l’attention cette fois, c’est un général sud-coréen qui a pris les rênes des exercices, une première. Le chef du commandement des forces combinées Corée-USA (USFK), l’Américain Paul LaCamera, et le chef adjoint sud-coréen Ahn Byung-seok ont échangé leur rôle. Cette inversion des positions s’est imposée parce que Séoul et Washington mèneront l’évaluation de la capacité opérationnelle complète (FOC) du futur commandement des forces conjointes (CFC) qui prendra le relais de l’actuel USFK, ce conformément au plan du transfert du contrôle opérationnel (Opcon). Le test de la FOC constitue la deuxième des trois étapes pour déterminer quand la Corée du Sud sera capable de reprendre l’Opcon en temps de guerre, actuellement exercé par les Etats-Unis.


Comme d’habitude, Pyongyang a fustigé ces entraînements militaires conjoints. Le régime de Kim Jong-un les ont qualifiés « d’exercice d’invasion du Nord le plus aventuré ». Son voisin, Pékin a accusé Washington de provoquer une nouvelle escalade des tensions dans le but de renforcer son leadership. Et Moscou a déployé deux de ses bombardiers stratégiques mercredi. Ces avions militaires russes étaient entrés, sans aucun préavis, dans la zone d'identification de défense aérienne sud-coréenne (KADIZ).


Dans ce contexte, l’armée du pays du Matin clair a relevé son niveau d’alerte pour faire face à une éventuelle provocation nord-coréenne durant les exercices de l’UFS.

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