Le président des Philippines, Ferdinand Marcos Jr., a fait part le 24 juillet d’une nouvelle approche visant à lutter contre le trafic de drogue. Le gouvernement cherche désormais à réduire la dépendance des toxicomanes et à favoriser leur réintégration sociale.

Cette mesure semblerait constituer une tentative d’éviter une enquête de la Cour pénale internationale (CPI) sur les actions passées. En 2021, le gouvernement philippin sous la présidence de Rodrigo Duterte a en effet été accusé par la CPI d'avoir commis des crimes contre l'humanité, des opérations policières pour le moins controversées ayant été menées depuis 2016 dans le cadre de la guerre contre la drogue. Selon les chiffres officiels du gouvernement, ces opérations auraient causés le décès d’environ 6 200 suspects, tandis que la CPI estime le double.