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Coup d’envoi de la campagne officielle pour la présidentielle

2022-02-19

Journal

ⓒ YONHAP News

La campagne officielle a été lancée mardi pour l’élection présidentielle, prévue le 9 mars. Sa période est fixée jusqu’à minuit de la veille du jour du scrutin. Les 14 prétendants ont commencé à sillonner le pays pour briguer le mandat de président de la République. Y compris les quatre candidats principaux. Et le bipartisme règne sur l’échiquier électoral.


Le premier jour, chacun a choisi un itinéraire symbolique. Lee Jae-myung du Minjoo, le parti de centre-gauche au pouvoir, a débuté sa campagne officielle, à Busan, la deuxième ville de Corée du Sud, en mettant au cœur de son discours le thème de l’économie. Ainsi, il a voulu séduire d’abord les électeurs de la région dite « PK », à savoir Busan, Ulsan et la province de Gyeongsang du Sud, où le parti présidentiel se trouve relativement désavantagé. Ensuite, il est remonté vers Séoul en passant par Daegu et Daejeon. Son principal rival s’est déplacé dans le sens inverse. Yoon Suk-yeol, du Parti du pouvoir du peuple (PPP), la principale force d’opposition, conservatrice, a inauguré sa campagne sur la place Cheonggyecheon à Séoul en affichant sa volonté de démanteler la Cheongwadae et de mouvoir le bureau présidentiel à Gwanghwamun en cas de victoire. Ensuite, il est descendu jusqu’à Busan en passant également par Daejeon et Daegu.


Quant à Ahn Cheol-soo, du Parti du peuple, de centre-droit, il s’est consacré à sa tournée dans la région conservatrice dite « TK », à savoir Daegu et la province de Gyeongsang du Nord, le fief électoral du PPP. Ainsi, il tenterait une percée au cœur du camp ennemi alors que son éventuelle alliance avec Yoon pour une candidature unique n’est pas encore exclue. Sim Sang-jung du Parti de la justice, progressiste, s’est rendue de son côté dans la région du Sud-ouest, le bastion traditionnel du Minjoo.


L’issue du scrutin, qui se caractérise par ses nouveautés, reste incertaine. Tout d’abord, Lee Jae-myung et Yoon Suk-yeol sont au coude-à-coude dans la marge d’erreur en se partageant environ 80 % des intentions de vote selon les derniers sondages. Loin derrière eux, Ahn et Sim sont crédités respectivement de moins de 10 % et de 5 %. Donc, il est primordial plus que jamais de séduire les indécis. Ensuite, les deux favoris, Lee, l’ancien maire de Seongnam et ex-gouverneur de la province de Gyeonggi, et Yoon, l’ex-procureur général, n’ont jamais effectué de mandat de député. Enfin, la pré-campagne a été éclaboussée par la publicité négative et dénigrante de l’adversaire, notamment sur les scandales liés aux épouses des deux favoris. Sans oublier les affaires judiciaires impliquant ces derniers. Cela inspire plus que jamais l’antipathie des électeurs envers ces candidats. Cette présidentielle risque de laisser quelques séquelles.

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