Un nouveau parti, « le Nouveau choix », a été lancé en Corée du Sud. Il se définit comme une formation combinant des progressistes rationnels et des conservateurs réformateurs. Geum Tae-seop, le président de ce nouveau groupe, a exprimé son ambition d'obtenir 30 sièges aux élections législatives prévues en avril 2024.
A la cérémonie de l'inauguration du parti ont participé de nombreuses personnalités. Ces dernières cherchent notamment à créer ou rejoindre une nouvelle formation ou un camp indépendant différent du Parti du pouvoir du peuple (PPP), le parti présidentiel, et du Minjo, la première formation de l'opposition.
Lee Nak-yon, l'ancien patron du Minjoo, a envoyé des mots de félicitations en images, alors que Lee Jun-suk, l'ancien président du PPP, n'a pas écarté une éventuelle coalition avec cette nouvelle option. De son côté, Geum a fait savoir qu'il avait quelques contacts avec le premier, mais qu’avec Lee Jun-suk, aucun échange direct n'avait encore eu lieu.
Dans la foulée, Lee Nak-yeon a de nouveau confirmé sa volonté de créer un nouveau parti au début de l'an prochain en cas d'absence de changement important au sein du Minjoo. Il a d'ailleurs critiqué la pétition signée par environ 70 élus du parti de centre-gauche, s’opposant à une éventuelle division du parti.
Les yeux sont désormais tournés vers le Nouveau choix pour savoir si ce parti nouveau-né pourrait générer une coalition surprise entre les anciens présidents du PPP et du Minjoo.