La Corée du Sud, la Chine et le Japon ont adopté, hier, à Séoul, une déclaration commune, à l’issue de leur premier sommet tripartite en quatre ans et cinq mois.
Le texte prévoit d’élargir une coopération substantielle pouvant être ressentie par les populations des trois pays dans divers domaines. Il s’agit entre autres de s’entendre sur la reprise des négociations visant à conclure un accord de libre-échange (ALE). Ces pourparlers restent suspendus depuis 2019. Mais en cas de conclusion, le traité commercial trilatéral représentera un marché immense de 1,6 milliard d’habitants.
Les trois principaux pays de l’Asie du Nord-est ont également convenu de travailler ensemble dans les chaînes d'approvisionnement mondiales. Et ce, pour créer un environnement favorable au commerce et aux investissements « prévisibles ». Cet engagement permettra au pays du Matin clair de s’assurer, de manière stable, des ressources comme les terres rares et la solution aqueuse d’urée. Séoul est lourdement dépendant de la Chine pour leur approvisionnement.
D’après le Bureau présidentiel de Yongsan, c’est l’empire du Milieu qui a souhaité activement cette coopération économique.
Au terme de leur entretien, le président sud-coréen, Yoon Suk Yeol, le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, et son homologue chinois, Li Qiang, étaient tous présents au sommet d’affaires. L’occasion pour eux de réaffirmer leur volonté de poursuivre la coopération économique.