La population veut faire entendre sa colère. Dès mardi soir, des citoyens se sont rassemblés devant le siège du Parlement. Hier soir, 10 000 manifestants, bougies à la main, ont occupé la place Gwanghwamun au cœur de Séoul. Ils ont alors réclamé le départ du chef de l’Etat. Certains d’entre eux ont voulu défiler jusqu’au Bureau présidentiel de Yongsan mais en ont été empêchés par la police. Les rassemblements se multiplient aussi dans plusieurs villes du pays.
La KCTU, l’une des deux centrales syndicales du pays, a quant à elle appelé à une grève générale illimitée. Elle a promis de poursuivre son mouvement jusqu’au vote à l’Assemblée de la motion de destitution contre le président Yoon.
Aux Etats-Unis, une vingtaine d’expatriés coréens s’est réunie hier devant le consulat de Corée du Sud à New York pour demander la destitution du dirigeant du pays du Matin clair.
Pour rappel, sept sud-Coréens sur dix se sont prononcés pour la destitution de Yoon Suk Yeol dans le cadre de l’imposition de la loi martiale, selon un sondage réalisé hier par l’insitut Realmeter.