La Corée du Sud semble être absente de la diplomatie des sommets envisagée par le président élu américain, concernant les enjeux de la péninsule coréenne.

Lors de sa première conférence de presse officielle depuis sa victoire à l'élection présidentielle, tenue lundi dans sa résidence de Floride, Donald Trump a annoncé qu'il comptait intensifier les échanges avec les dirigeants des grandes puissances voisines que sont la Chine, la Russie et le Japon. Ces dernières pouvant avoir un impact décisif sur la sécurité dans la région.

Le futur locataire de la Maison blanche a notamment indiqué que Washington engagerait des discussions avec Moscou dont l’armée a subi des pertes astronomiques depuis le début de la guerre en Ukraine. Avant d’ajouter qu’il chercherait à dialoguer avec le président Vladimir Poutine, ainsi qu’avec son futur homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

Trump a également mis en avant ses liens amicaux avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, suggérant qu'il pourrait, comme durant son premier mandat, organiser une rencontre avec lui. Il a ensuite évoqué sa relation privilégiée avec le président chinois Xi Jinping, tout en indiquant qu’il pourrait rencontrer le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, avant même son investiture.

En revanche, aucun mot n’a été prononcé sur la Corée du Sud. Cette absence suscite des inquiétudes, certains analystes se demandant si Séoul pourrait être exclue de la vision de Trump en matière de sécurité sur la péninsule coréenne.

Le même jour, le prochain leader américain a nommé l’ambassadeur des États-Unis au Japon après avoir désigné un ambassadeur en Chine, le 5 décembre. En revanche, aucune annonce n’a été faite concernant le pays du Matin clair, et il semble qu’aucune discussion sérieuse n’ait eu lieu à Washington au sujet des candidats potentiels.