Le Bureau d'enquête conjointe sur l'affaire de la loi martiale a envoyé aujourd’hui une deuxième convocation au président Yoon Suk Yeol, accusé d’avoir dirigé un acte de rébellion. Il lui demande de se présenter pour un interrogatoire le matin du 25 décembre, le jour de Noël. Cette date semble avoir été choisie en raison de la faible fréquentation du bâtiment un jour férié.

Plus tôt, les autorités avaient demandé à Yoon de se présenter le 18 décembre, mais ce dernier avait refusé. Le Parquet l’avait également convoqué à deux reprises avant de transférer le dossier au Bureau d'enquête conjointe, composé de la Police, du Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) et du ministère de la Défense.

Le Bureau envisage de demander un mandat d’arrêt si le chef de l’Etat continue de rejeter la convocation sans raison légitime. Par ailleurs, il a réclamé un mandat de détention pour Moon Sang-ho, le chef du Commandement du renseignement de défense, pour avoir ordonné l'envoi d'agents à la Commission électorale nationale (NEC) après la déclaration de la loi martiale le 3 décembre dernier.