La Police a annoncé qu’elle envisage d’arrêter les agents du Service de sécurité présidentielle (PSS) s’ils s’opposent à nouveau à l’exécution d’un mandat d’arrêt contre le président Yoon Suk Yeol. Son porte-parole a déclaré, lors d’un point presse le 6 janvier, que cette possibilité est examinée conjointement avec le Bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO).
Lors de la première tentative d’exécution le 3 janvier, 120 membres de l’équipe spéciale d’enquête de la Police avaient été mobilisés. L’utilisation des unités spéciales ou des brigades mobiles avait également été envisagée.
Concernant l’éventuelle mobilisation d’unités spéciales lors d’une seconde tentative, le porte-parole a répondu que toutes les options possibles étaient étudiées.
Le directeur du PSS, Park Jong-jun, accusé d’avoir entravé l’exécution du mandat d’arrêt lors de la première tentative, n’a toujours pas répondu à la convocation des autorités. Cependant, en ce qui concerne Park et les quatre autres agents impliqués, la Police a déclaré que, sur la base des preuves recueillies jusqu’à présent, l’application des accusations d’entrave à l’exécution des fonctions publiques spéciales est considérée comme justifiée.