Le Bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) a finalement demandé au tribunal de prolonger le délai du premier mandat d’arrêt à l’encontre de Yoon Suk Yeol. Le document, délivré le 31 décembre, ayant expiré hier au bout de sept jours, sans être appliqué.
Le CIO a annoncé avoir déposé la requête hier soir au tribunal du district ouest de Séoul, le même qui avait émis le premier mandat. Sans pour autant préciser la durée du délai supplémentaire demandé.
Pour rappel, les procureurs et agents de l’instance, qui mènent les investigations sur la déclaration de la loi martiale par le dirigeant conservateur, ont échoué à appréhender ce dernier. Le Service de sécurité présidentielle ayant bloqué, vendredi dernier, l’accès à sa résidence officielle.
Les avocats de Yoon ont, quant à eux, fustigé le CIO, qui a annoncé hier transférer à la Police la mission d’exécuter le mandat, avant de faire machine arrière. Dans un communiqué, ils ont dénoncé « une espèce de sous-traitance ». Ils ont aussi coupé court à la possibilité que leur client se présente, de sa propre initiative, à un interrogatoire du CIO ou de la Police.