Selon une enquête réalisée auprès de 151 présidents d’universités et publiée hier par l’Association des présidents des universités privées (KAPUP), 48 des 90 répondants ont confirmé une hausse des frais de scolarité cette année. 38 autres ont répondu que la question était encore en discussion. En revanche, seules quatre ont annoncé leur intention de les maintenir à leur niveau de 2024. Les 61 autres établissements n’ont pas répondu, probablement en raison des enjeux liés à l'attractivité des nouveaux étudiants et aux bourses nationales.
Dans ce contexte, le ministère de l’Éducation organisera cet après-midi une réunion virtuelle avec les présidents des principales universités du pays. Son vice-ministre devrait les inciter à donner l'exemple en maintenant les frais de scolarité actuels.
Rappelons que le ministère leur avait envoyé, le 31 décembre, une lettre les exhortant à ne pas les augmenter. Le gouvernement a également décidé de fournir un soutien budgétaire, même si les universités réduisent de 10 % leurs bourses internes, en échange du gel des frais.