La Cour constitutionnelle a officiellement réfuté l’affirmation du camp du président de la République concernant la rapidité du processus de jugement de sa destitution.
L’entourage présidentiel avait jugé injustifié le fait que l’institution garante de la Constitution ait fixé cinq dates d’audience à l’avance. Le parti au pouvoir a également soutenu cette position.
En réponse, la haute juridiction a déclaré que la vitesse du processus judiciaire est une décision appartenant au tribunal. Mentionnant les procès en destitution des anciens présidents Roh Moo-hyun et Park Geun-hye, elle a souligné que le cas de Yoon n’avançait pas plus rapidement. Elle a également rejeté l’allégation que les pressions politiques du parti au pouvoir auraient accéléré le traitement d’autres affaires de destitution. Avant d’affirmer qu'elle ne se laisserait pas influencer par la bataille pour l'opinion publique.
Par ailleurs, les documents relatifs à l'enquête sur la loi martiale, à la présentation desquels le camp de Yoon s'était opposé, sont arrivés entre les mains des huit juges. A l’approche de la première audience prévue le 14 janvier, la Cour a annoncé qu’elle discutait également de la question d’escorte du chef de l'Etat.