La Maison Blanche a réaffirmé qu'elle ne reconnaît pas à la Corée du Nord le statut de puissance nucléaire, en réaction à une déclaration de Pete Hegseth. Le candidat au poste de secrétaire à la Défense dans la nouvelle administration Trump avait qualifié Pyongyang de « puissance nucléaire » représentant une menace mondiale, dans une déclaration écrite soumise à la commission des forces armées du Sénat avant son audition de confirmation.
Lors d'un briefing pour les correspondants étrangers tenu mardi, John Kirby, coordinateur des communications stratégiques du Conseil de sécurité nationale (NSC), a déclaré qu'il ne pouvait pas anticiper comment la future équipe de sécurité nationale définirait le statut nucléaire du royaume ermite. Cependant, il a rappelé que l'administration Biden ne l'avait pas reconnu officiellement comme une puissance atomique.
Kirby a ensuite souligné que Washington avait cherché à engager un dialogue avec le régime de Kim Jong-un sans conditions préalables, mais que ce dernier n'avait montré aucune volonté en ce sens. Il a ajouté que, face aux provocations répétées, le président sortant avait renforcé les capacités militaires et de renseignement des Etats-Unis sur la péninsule coréenne et au-delà.
Interrogé sur la possibilité d'un dialogue entre les deux pays sous la seconde administration Trump, l’officiel a répondu que cette décision appartenait au nouveau président.
Enfin, concernant la possibilité que le pays communiste mène de nouvelles provocations à l’approche de l'investiture de Donald Trump, le haut responsable américain s’est limité à rappeler que le régime nord-coréen avait lancé un missile balistique il y a quelques jours. Il a néanmoins précisé que les USA surveillaient de très près l'évolution de la situation.