A la suite de l’arrestation du président de la République, le jugement de sa destitution par la Cour constitutionnelle devrait être influencé.
Le camp de Yoon Suk Yeol a demandé à l’institution garante de la Constitution de reporter la deuxième audience de son procès, prévu cet après-midi. En raison de la difficulté du chef de l’Etat de s’y présenter après son interrogatoire d’hier, qui a duré jusqu'à 21 h 40. Il a été rapporté que ses avocats avaient soutenu que si l’audience se poursuivait alors qu’il était détention, cela constituerait une violation de ses droits.
La haute juridiction devrait clarifier sa position sur cette demande lors de son briefing régulier, ce matin. Pour que Yoon assiste au procès en état d’arrestation, il a besoin de l'autorisation du Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO). Ce dernier a indiqué qu’il était en train d’examiner si, en cas de demande de la part du dirigeant suspendu pour y assister, il l’accepterait.
Avant l'audience, l’équipe de défense du président a soumis à la Cour constitutionnelle un document dans lequel elle affirme que l'entrée de l'armée dans le Parlement pendant la période de l’étage d’exception avait pour but de maintenir l'ordre, et que le contenu de la proclamation de la loi martiale interdisant les activités parlementaires avait été mal recopié.