Le numéro deux du Service de sécurité présidentielle (PSS) a été arrêté aujourd’hui. Kim Seong-hoon est soupçonné d’avoir empêché les agents du Bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) d’exécuter le mandat d’arrêt contre Yoon Suk Yeol lors de la première tentative d’arrestation du 3 janvier.
L’unité d’investigation policière sur la brève déclaration de la loi martiale par Yoon avait demandé à Kim de se présenter pour un interrogatoire à trois reprises. Mais ce dernier a ignoré les convocations. De quoi amener les enquêteurs à demander un mandat d’arrêt à son encontre.
En répondant à des journalistes après avoir été appréhendé, le garde du corps, considéré comme très loyal envers le président, a déclaré ne pas pouvoir reconnaître les chefs d’accusation pesant sur lui. Il s’est défendu d’avoir simplement accompli la mission qui lui est confiée, à savoir protéger le chef de l'Etat.
Kim assure l’intérim du chef du PSS depuis la démission, la semaine dernière, de son ex-patron Park Jong-jun.