Les réactions des partis politiques sont divisées à propos de la décision de la Cour du district Ouest de Séoul de placer Yoon Suk Yeol en détention provisoire.
Le Parti du pouvoir du peuple (PPP), le parti présidentiel, a exprimé son mécontentement face à cette détention, selon lui illégitime, qui néglige le principe de la présomption d'innocence et le droit de défense.
Le président du comité d'urgence du parti conservateur a ainsi critiqué la décision du tribunal, indiquant que les enquêtes sur les participants à l'éphémère loi martiale sont presque terminées. Pour lui, il est erroné de craindre l'éventuelle destruction des preuves, simplement parce que le chef de l’Etat a changé de téléphone portable aux alentours de la proclamation de l'état d'exception.
Kwon Young-se a demandé une justice équitable, évoquant les dirigeants des partis de l'opposition qui sont, soit en procès, soit déjà condamnés. Il a ainsi rappelé qu’ils n’avaient pas été mis en détention durant leur procès.
Dans le camp d'en face, le chef de file du Minjoo a considéré la mise en détention du président comme une décision raisonnable. Il l’a appelé à répondre aux interrogatoires des enquêteurs, au lieu d'inciter des actes illégaux et anticonstitutionnels.
Park Chan-dae a également exhorté Choi Sang-mok, le président par intérim, à approuver le projet de loi sur l’enquête spéciale concernant la proclamation de la loi martiale.