Dans un message depuis sa cellule, Yoon Suk Yeol a déclaré comprendre les sentiments d'injustice et de colère de la population, mais a appelé à une expression pacifique de ces émotions. Il a averti que tenter de résoudre les problèmes par la violence entraînerait de graves conséquences, tant au niveau national qu'individuel.
Les partis politiques ont également unanimement dénoncé les incidents. Le Parti du pouvoir du peuple (PPP) s’est fermement opposé à toute forme de violence, affirmant que celle-ci ne pouvait pas être justifiée, même au nom du président.
Le Minjoo, quant à lui, l’a qualifié de « révolte contre la cour ». Il a insisté sur la nécessité d’arrêter, sans exception, les émeutiers et de les punir sévèrement. Son chef, Lee Jae-myung, a dénoncé ces actes comme une atteinte à l'ordre fondamental d'une république démocratique, insistant sur le fait qu'aucune justification ne pourrait être acceptée. Il a accusé le chef de l’Etat de porter la responsabilité des incitations à la violence, arguant que le parti au pouvoir y avait aussi contribué.