Le président de la République va assister en personne à la quatrième audience de son procès en destitution, prévu à 14 heures à la Cour constitutionnelle. Il s'agit de sa deuxième apparition devant les juges après celle du 21 janvier.

Lors de cette audience, l’ex-ministre de la Défense Kim Yong-hyun, accusé d'avoir conspiré et exécuté la loi martiale avec Yoon Suk Yeol, sera également appelé à témoigner. Ce sera la première fois qu'ils se rencontreront depuis l'arrestation de Kim le 8 décembre 2024. L'équipe de défense de Yoon avait précédemment demandé de l'appeler comme témoin.

Le point litigieux du procès est de savoir si le chef de l’Etat a pris part à la rédaction d'une note concernant la création d'un organe législatif d'urgence, destiné à remplacer l'Assemblée nationale. Les deux parties ont des versions contradictoires sur cette question. Lors de l’audience de mardi, les avocats du dirigeant suspendu ont déclaré qu'ils avaient pris connaissance de l'existence de cette note par les médias. Avant d’affirmer que seul le ministre de la Défense pouvait la créer. En revanche, la défense de ce dernier avait indiqué que la note avait été donnée par Yoon au vice-Premier ministre à l’Economie, Choi Sang-mok, pour l’examiner.