Choisie par Donald Trump à la tête du renseignement américain (DNI), Tulsi Gabbard a affirmé que les Etats-Unis devraient placer la réduction des menaces nucléaires et balistiques au centre de leur politique nord-coréenne. Elle a fait cette remarque dans une réponse écrite présentée au Sénat, qui a organisé hier son audition de confirmation.
Selon l’ancienne élue démocrate, Washington devrait se fixer comme objectif d’atténuer les tensions, de prévenir des conflits et de créer une atmosphère de solution à long terme face aux problèmes de sécurité posés par le régime de Kim Jong-un.
Questionnée sur la menace que représentent les provocations de Pyongyang, comme les tirs de missiles, pour la sécurité américaine, la future probable directrice nationale du renseignement a répondu avoir un point de vue particulier sur ces bravades. Elle a alors évoqué avoir passé la plupart de sa vie en Asie-Pacifique et que ces engins nord-coréens sont capables d’atteindre sa ville natale de Hawaï.
En janvier 2018, une alerte au missile envoyée par erreur aux habitants de l’île avait semé la confusion et la panique. Gabbard, députée démocrate de l’archipel à l’époque, avait déclaré, dans une interview, qu’il fallait comprendre pourquoi le pays communiste ne veut pas abandonner les armes nucléaires.