Le Bureau national d’enquête (NOI) de la Police entend perquisitionner aujourd'hui le bureau du Service de sécurité présidentielle (PSS). Plus précisément, Kim Seong-hoon, le chef par intérim du PSS et Lee Gwang-woo, le patron de la section de protection présidentielle, font l'objet de ces descentes.
L'équipe du NOI est en discussions avec les responsables du PSS pour obtenir l'autorisation du responsable des locaux en vertu de la loi pénale. En effet, cette dernière requiert une approbation concernant les perquisitions des lieux relatifs à la sécurité nationale et c'est le Bureau présidentiel de Yongsan qui abrite le PSS.
Les enquêteurs ont déjà demandé, le 24 janvier dernier, un mandat d'arrêt contre Kim Seong-hoon et Lee Gwang-woo, mais en vain. Le Parquet leur a en revanche demandé des investigations supplémentaires, ce qui les a conduits à exécuter des perquisitions, selon la Police.
Le NOI a par ailleurs fait savoir qu'il disposait du téléphone sécurisé de Kim et des informations contenues dans ce téléphone, obtenues par analyse forensique.
Dans la foulée, Jeon Gwang-hoon a été mis en examen pour les investigations sur les émeutes, survenues le mois dernier au Tribunal du district ouest de Séoul, qui avait émis le mandat d'arrestation à l'encontre de Yoon Suk Yeol, le président suspendu. Le pasteur d'extrême droite est soupçonné d'avoir incité aux violences.
Selon la Police, les enquêtes sur 99 personnes, soupçonnées d'être impliquées dans actes, sont en cours et un jeune dans la vingtaine a été arrêté pour avoir causé des dommages avec un extincteur au bâtiment abritant la cour. Trois individus sont également recherchés pour la même allégation.