La Cour constitutionnelle tiendra ce mardi à 14 heures une nouvelle audience dans le cadre du procès en destitution de Yoon Suk Yeol, après une pause due aux vacances de Seollal, le Nouvel an lunaire.
Il s'agit de la cinquième des huit audiences prévues. Lee Jin-woo, ancien commandant du Commandement de la défense de la capitale (CDC), Yeo In-hyung, ex-commandant du Commandement du contre-espionnage de la défense (DCC), et Hong Jang-won, ancien premier chef adjoint du Service national du renseignement (NIS) viendront témoigner devant les juges.
Ces témoins ont jusqu’à présent tenu des déclarations contredisant la version du président suspendu, qui nie catégoriquement les accusations de tentative d’arrestation de personnalités politiques et de blocage de l’Assemblée nationale.
Hong Jang-won avait témoigné devant le Parlement qu’il avait reçu un appel téléphonique de Yoon le soir du 3 décembre, peu après la proclamation de la loi martiale. Ce dernier lui aurait ordonné de « les arrêter tous » et de « tout régler ».
De son côté, Lee Jin-woo avait déclaré aux procureurs avoir reçu l’instruction d’expulser les députés, quitte à ouvrir le feu.
Enfin, Yeo In-hyung avait également affirmé avoir eu, de la part de Kim Yong-hyun, alors ministre de la Défense, l’ordre d’arrêter une dizaine de personnalités politiques, dont notamment Woo Won-shik, président de l’Assemblée nationale, Lee Jae-myung, leader du Minjoo, et Han Dong-hoon, chef du Parti du pouvoir du peuple (PPP) à l’époque.