La Police a tenté de perquisitionner, lundi, les bureaux du Service de sécurité présidentielle (PSS) dans le cadre de son enquête sur l’obstruction présumée de ce dernier à l’arrestation de Yoon Suk Yeol. Cette tentative s'est cependant soldée par un échec après huit heures de confrontation. En effet, Kim Seong-hoon, chef intérimaire du PSS et principal suspect dans cette affaire, aurait refusé d’autoriser les enquêteurs d’entrer dans les locaux.
Le PSS a déclaré avoir néanmoins coopéré avec la Police en lui soumettant certains éléments dans la limite du possible. Cette dernière a toutefois rétorqué que les éléments réellement nécessaires à l'enquête n'avaient pas été fournis.
Le 24 janvier dernier, un mandat d’arrêt contre Kim Seong-hoon et Lee Gwang-woo, directeur de la section de protection présidentielle du PSS, avait été demandé. Cependant, le Parquet avait rejeté cette requête en exigeant des investigations complémentaires, ce qui a conduit aux perquisitions d’hier.
Un responsable de l'équipe spéciale d'enquête a indiqué que les enquêteurs avaient néanmoins réussi à mettre la main sur les téléphones portables professionnels des deux hommes lors d'une perquisition à leur domicile. Cependant, l’historique des communications ne peut être consulté qu’en accédant au serveur des appareils, qui se trouve dans l’enceinte du PSS. Il reste donc incertain si la Police sera en mesure de renouveler sa demande de mandat d'arrêt contre Kim et Lee.