Lee Jae-myung a demandé, mardi, au Tribunal de saisir la Cour constitutionnelle afin qu’elle examine la conformité avec la Constitution d’un article de la loi sur les élections aux fonctions publiques. Le chef du Minjoo, premier parti d’opposition, avait été condamné en novembre 2024 à un an de prison avec sursis de deux ans pour violation de l’article relatif au délit de diffusion de fausses informations. Son procès en appel est actuellement en cours.
Selon le leader de la formation de centre-gauche, l’article en question porterait une atteinte excessive à la liberté d'expression politique et pourrait donc être contraire à la Constitution. Si la Justice accepte sa requête, le procès sera suspendu jusqu’au jugement de la haute juridiction.
Le Parti du pouvoir du peuple (PPP) n’a pas manqué de critiquer cette manœuvre. Selon la formation au pouvoir, celle-ci vise à gagner du temps pour retarder le verdict du tribunal.
En effet, la cour d’appel chargée de l’affaire avait indiqué qu’elle ne traiterait pas d’autres dossiers afin de se concentrer sur celui de Lee et qu’elle comptait rendre son jugement d’ici la fin du mois.