Neuf personnes sur dix considèrent que l’opposition entre progressistes et conservateurs est le principal facteur de division dans la société sud-coréenne. C'est ce que révèle une étude de l'Institut coréen de la santé et des affaires sociales (KIHASA), menée auprès de 3 950 personnes âgées de 19 à 75 ans entre juin et août 2023.
D'après les résultats, 92,3 % estiment que les tensions politiques constituent le conflit social le plus préoccupant. Viennent ensuite, par ordre décroissant, les tensions entre salariés en CDI et en CDD, les conflits entre employeurs et travailleurs, ainsi que les inégalités entre riches et pauvres.
Les divergences politiques ont également un impact sur les relations avec les autres. 71,41 % des interrogés refusent de participer à des activités citoyennes ou associatives avec ceux ayant des opinions politiques différentes. De plus, 58,2 % déclarent qu'ils n’envisageraient pas de se marier avec une personne qui ne partage pas les mêmes idées.
Parmi les principales causes des différends sociaux, un quart des sondés ont cité l’incertitude croissante quant à l’avenir, tandis que 23,22 % pointent l’ascension sociale en panne.