Parmi les experts sud-coréens en questions sécuritaire et diplomatique, 70 % considèrent que même si l’administration Trump renoue son dialogue avec la Corée du Nord, il sera difficile pour elle d’obtenir des résultats concrets. C’est ce qui ressort d’un sondage réalisé par l'Institut pour les études de l’Extrême-Orient (IFES) de l'université de Kyungnam. Il a interrogé 40 chercheurs, journalistes et anciens diplomates.
Questionnés sur la perspective de l’éventuelle reprise des négociations américano-nord-coréennes, 28 d’entre eux se sont montrés sceptiques. Selon eux, ces pourparlers auront du mal à aboutir à un accord visible et substantiel avant la fin du mandat de Donald Trump.
Pour étayer leur point de vue, ils ont évoqué la différence de positions entre les deux pays ou encore la possibilité que le dossier nord-coréen soit au bas de la liste priorités du successeur républicain de Joe Biden, derrière le conflit russo-ukrainien, le Moyen-Orient et la relation avec la Chine.
Sur les relations Séoul-Washington, ils sont 16 à estimer qu’elles vont se détériorer et 23 à se maintenir. A propos des liens avec Pékin, 15 ont affirmé qu’ils vont s’améliorer, six ont dit le contraire.
L’enquête a été réalisée en ligne du 10 au 20 janvier.