Les sondages se succèdent depuis le début du procès en destitution de Yoon Suk Yeol à la Cour constitutionnelle. Selon l’un des plus récents, plus de la moitié des sud-Coréens (55 %, -2 points en une semaine) pense que la haute juridiction doit valider la destitution votée par le Parlement. Et 40 % (+2 points) considèrent que la Cour doit la rejeter.
A la question de savoir s’ils font confiance à la procédure de destitution de la Cour, ils sont respectivement 52 % et 43 % à avoir répondu par l’affirmative et par la négative.
Au sujet de l’exercice du droit de veto par le président par intérim, Choi Sang-mok, sur la loi visant à ouvrir une enquête indépendante sur les motivations de la proclamation de la loi martiale du 3 décembre, 38 % des personnes interrogées lui ont donné raison. A contrario, 50 % ont parlé d’une mauvaise décision.
L’enquête a été conjointement effectuée par plusieurs instituts, dont Embrain Public. Elle a été réalisée par téléphone, du 3 au 5 février, auprès d’un échantillon de 1 005 hommes et femmes de plus de 18 ans à travers le pays. Le taux de confiance est de 95 % et celui de réponse de 20 %, avec une marge d'erreur de plus ou moins 3,1 points.