La Cour constitutionnelle a tenu, ce jeudi, la sixième audience du procès en destitution de Yoon Suk Yeol.
Lors de la séance d’aujourd’hui, trois témoins ont été interrogés. Parmi eux, l’ancien commandant de la guerre spéciale (SWC) de l’armée de terre, Kwak Jong-geun, en poste au moment de la proclamation de la loi martiale, le 3 décembre. Son témoignage a été scruté avec une attention particulière. Car, depuis le début, il répète que le chef de l’Etat lui avait bel et bien ordonné, par téléphone, de faire sortir, de force, les députés réunis au bâtiment principal de l’Assemblée nationale pour voter la levée de l’état d’exception. Aujourd’hui encore, l’ex-commandant a réitéré ses propos.
Kwak a également contredit ce que le président avait déclaré lors d’une précédente audience. Ce dernier avait prétendu lui avoir ordonné d’évacuer « le personnel des opérations », sous-entendu les soldats. Toutefois, selon le témoin, au moment où Yoon l’a appelé au téléphone pour lui donner des instructions, ces soldats, ceux du 707e groupe de mission spéciale, n’étaient pas encore entrés dans le bâtiment. Ils étaient devant son entrée.