Après l'annonce par les Etats-Unis de l'imposition de nouveaux droits de douane de 25 % sur l'acier et l'aluminium, la Corée du Sud a présenté sa stratégie pour y répondre. Lors d'une table ronde sur l'économie extérieure tenue hier, le président par intérim a déclaré que le gouvernement mettrait en œuvre son plan de réponse élaboré. Choi Sang-mok a affirmé que la nouvelle mesure américaine pourrait certes affecter la rentabilité des entreprises du pays du Matin clair, mais qu'elle pourrait également offrir des opportunités, dans la mesure où les mêmes conditions de concurrence s'appliquent aux autres nations. Il a ajouté que l'exécutif poursuivrait sa collaboration avec l'industrie sidérurgique afin de renforcer la compétitivité du secteur.
Selon le chef de l'Etat intérimaire, le gouvernement apportera son soutien aux entreprises pénalisées par ces nouveaux tarifs douaniers et mènera des discussions avec Washington jusqu'à l'entrée en vigueur de la mesure, prévue pour le 12 mars prochain. Tout en restant en contact avec d'autres pays confrontés à une situation similaire, comme le Japon et l'Union européenne (UE).
Par ailleurs, celui qui est également vice-Premier ministre à l'Economie a promis d'élargir les contacts avec la nouvelle administration Trump, non seulement par le biais de canaux diplomatiques et sécuritaires, mais aussi à travers des échanges privés. Il a notamment annoncé qu'une délégation économique, composée des dirigeants des 20 plus grands groupes sud-coréens, se rendrait prochainement aux USA.
Enfin, Choi s'est engagé à surveiller de près les mesures supplémentaires prises par Trump, telles que l'imposition de droits de douane sur d'autres produits ou l'application de tarifs réciproques, et à élaborer des réponses adaptées.