Une élève de huit ans est décédée, lundi, après avoir été poignardée par une enseignante de son école, dans la ville de Daejeon. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’institutrice avait repris le travail fin 2024, après un congé pour dépression.

Alors que l’émotion est toujours vive dans les esprits, la classe politique est à pied d’œuvre pour prévenir de nouveaux drames de cette nature.

Le Parti du pouvoir du peuple (PPP) a annoncé qu’il allait proposer la loi « Ha-neul » du nom de la fillette tuée. Un texte qui obligera tous les enseignants à se soumettre à des examens de maladies mentales avant et après leur recrutement. Selon le chef intérimaire du mouvement présidentiel, en vertu de la prochaine législation, un système complet de contrôle des troubles psychiques de professeurs devra être établi. Si ces derniers présentent une maladie de la sorte, ils devront recevoir le traitement nécessaire sans aucun désavantage.

Le Minjoo, la principale force de l’opposition, envisage lui aussi de légiférer sur la santé mentale des enseignants. Un de ses élus, membre de la commission parlementaire de l’éducation, pense établir une loi selon laquelle tous les professeurs ne pouvant pas exercer normalement leur métier, en raison de leur trouble mental, devront faire l’objet d’un examen de la commission dédiée de chaque rectorat concerné, entre autres.