Une semaine après la mort de Ha-neul, le ministère de l’Education a dévoilé aujourd’hui une série de mesures destinées à prévenir des drames similaires. Il s’agit notamment de déposer au Parlement un projet de loi en vertu duquel, les autorités éducatives peuvent licencier les enseignants ne pouvant pas exercer normalement leur métier, en raison de leur trouble mental, ou les obliger à arrêter leur travail temporairement.
Pour rappel, Ha-neul, une élève de huit ans, est décédée, le 10 février, après avoir été poignardée par une enseignante de son école, dans la ville de Daejeon. L’institutrice avait repris le travail après un congé pour dépression.
Le texte que le ministère prépare est un amendement de la loi concernée déjà existante. S’il est adopté définitivement, il permettra de mettre en place une commission d’enquête sur les troubles mentaux et physiques des professeurs. C’est cet organe qui doit inviter les malades à quitter l’enseignement temporairement ou définitivement, ou encore à suivre un traitement psychiatrique. En cas de retour à l’école des professeurs à haut risque après le traitement, la commission doit vérifier le rétablissement de leurs troubles.
Le ministère entend aussi mieux sécuriser l’environnement des élèves, en installant notamment des caméras de vidéosurveillance pour filmer les couloirs, les étages ou encore les environs des salles d’activités périscolaires.