Le nouveau dispositif de surveillance des sanctions onusiennes contre la Corée du Nord a tenu son premier comité de pilotage. Les représentants des 11 premiers pays participants se sont réunis hier à Washington.
Ils ont rappelé que l’enjeu est de soutenir l’application des mesures punitives du Conseil de sécurité à l’encontre du régime de Kim Jong-un. Pour ce faire, ils publieront et rendront publiques des rapports fondés sur les résultats de leurs enquêtes de lutte contre la violation et le contournement des sanctions. La Corée du Sud, le premier pays à avoir proposé la mise en place du nouveau système, doit en diriger la rédaction, avec une première publication pour ce printemps.
Les 11 Etats affichent en même temps leur ferme volonté de maintenir la paix et la sécurité internationales, de défendre le régime mondial de non-prolifération et d’affronter les menaces que constituent les armes de destruction massive ainsi que les programmes nucléaire et balistique de Pyongyang. Mais aussi d’appeler tous les pays à rejoindre les efforts internationaux allant dans ce sens.
La nouvelle équipe, baptisée « MSMT », acronyme anglais de « Multilateral Sanctions Monitoring Team » a été lancée en octobre dernier. Elle veut succéder au groupe d’experts du comité des sanctions du Conseil de sécurité, dissous six mois plus tôt par un veto russe.