L’unité spéciale d’enquête de la Police sur la tentative de Yoon Suk Yeol d’instaurer la loi martiale a annoncé aujourd’hui s’apprêter à ouvrir une nouvelle investigation. Elle soupçonne le chef de l’Etat suspendu d’entrave à l’exercice de la fonction publique pour avoir tenté d’empêcher les agents du Bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) d’exécuter le mandat d’arrêt à son encontre les 3 et 7 janvier. Et ce, en mobilisant le service de sécurité présidentielle (PSS).
L’équipe spéciale a précisé avoir trouvé une telle piste dans un dialogue entre Yoon et le numéro deux du PSS, Kim Seong-hoon. Un téléphone portable de ce dernier, utilisé pour leur communication, avait été saisi lors d’une perquisition. Au cours de leur conversation, à l'aide de la messagerie instantanée américaine hautement sécurisée, Signal, le premier a également ordonné au second de réagir violemment à la deuxième tentative d’arrestation.
Kim est considéré comme un très proche du couple présidentiel. Selon la loi concernée, l’unité policière a confié, à trois reprises, au Parquet la mission de demander au tribunal de délivrer un mandat d’arrêt à son encontre. Une demande rejetée chaque fois par les procureurs.