La Corée du Nord a été de nouveau identifiée par le Groupe d'action financière (GAFI) comme étant une « juridiction à haut risque » en matière de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme. Lors de sa réunion à Paris vendredi dernier, il a expliqué que Pyongyang représentait une menace grave en raison de ses activités illégales liées à la prolifération des armes de destruction massive (ADM) et au financement de ces activités.
Le GAFI a ajouté que l'expiration du mandat du panel d’experts du comité des sanctions contre le régime de Kim Jong-un, avait affaibli la capacité à obtenir des informations fiables pour évaluer les risques de financement de la prolifération. Toutefois, il a exprimé son intention de poursuivre la surveillance du respect des sanctions financières qui sont imposées au pays communiste.
Le groupe d’experts avait été créé par la résolution 1 718 au sein de l’Onu après le premier essai nucléaire nord-coréen en octobre 2006. Sa mission consistait à enquêter sur les violations présumées des sanctions et à publier deux rapports détaillés chaque année. Il a été dissous l’an dernier après que la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité, s’est opposée à une prolongation de son mandat.