Plus de huit sud-Coréens sur dix soutiennent la légalisation de l’assistance médicale à mourir. Cette pratique permet à un patient en phase terminale, souffrant de douleurs extrêmes, de mettre fin à ses jours. Le patient s’administrerait lui-même un médicament prescrit par un médecin.
Selon un rapport publié hier par le KIHASA, l’institut sud-coréen pour la santé et les affaires sociales, une enquête menée auprès de 1 021 adultes en avril et mai dernier révèle que 82 % des répondants sont favorables à la légalisation. De plus, 91,9 % des personnes interrogées ont exprimé leur volonté de mettre fin aux soins de maintien en vie s’ils se trouvaient en phase terminale. Par ailleurs, 81,1 % envisageraient de recourir aux soins palliatifs pour soulager leurs souffrances en fin de vie.
Les partisans de cette démarche invoquent plusieurs raisons : 41,2 % estiment qu’il est inutile de poursuivre des traitements sans issue, 27,3 % affirment que chacun devrait avoir le droit de choisir sa propre mort, et 19 % considèrent que cette option permettrait de réduire les souffrances liées à la fin de vie.