La dernière audience du procès en appel de Lee Jae-myung pour violation de la loi sur les élections aux fonctions publiques s’est tenue hier. Le Parquet a alors requis deux ans de prison, comme lors du procès en première instance.
Pour justifier cette réquisition, les procureurs ont une nouvelle fois évoqué que le patron du Minjoo, la principale force de l’opposition, avait bel et bien répété des déclarations mensongères, lorsqu’il était candidat du parti à la dernière présidentielle. Et ce sur le plateau d’une chaîne de télévision et lors d’un audit parlementaire sur les activités de la province de Gyeonggi, dont il était alors le gouverneur. Selon eux, ces mensonges ont influencé le choix des électeurs.
De son côté, Lee a démenti ces accusations. En premier ressort, il avait été condamné à un an de prison, assorti d’un sursis de deux ans. Le verdict en appel est attendu pour le 26 mars.