Hier, la Cour constitutionnelle a statué que le report de la nomination de Ma Eun-hyuk en tant que juge constitutionnel constituait une atteinte aux pouvoirs de l’Assemblée nationale. La décision du président de la République par intérim est donc au cœur de l’attention du monde politique. D’autant plus que la nomination de cet éventuel nouveau membre de la haute juridiction peut avoir un impact sur le procès en destitution de Yoon Suk Yeol. Choi Sang-mok a déclaré qu’il respectait ce jugement, mais ne s’est pas s’exprimé davantage sur le sujet.
Le chef du Parlement, Woo Won-shik, a appelé à désigner Ma immédiatement, avant le verdict sur la destitution du chef de l’Etat suspendu. Et ce pour compléter le conseil constitutionnel, composé de neuf juges.
Le Minjoo, le premier parti de l’opposition, a exhorté le président intérimaire à s’excuser d’avoir compromis la séparation des trois pouvoirs. En revanche, il insiste sur le système à huit juges en raison du risque de retarder le jugement.
De son côté, le Parti du pouvoir du peule (PPP), la formation présidentielle, reste opposé à cette nomination, affirmant que la Cour n’a pas pris en compte l'absence d’accord entre la majorité et l’opposition. Le chef de son groupe parlementaire, Kweon Seong-dong, a indiqué que la décision des juges constitutionnels revenait à accepter la domination du parti majoritaire dans l’Hémiycle.