Le ministère des Affaires étrangères a donné des explications à l’expression « la dénucléarisation de la Corée du Nord ». Le seul terme que Séoul et Washington ont annoncé utiliser dorénavant, au lieu des deux employés sous la présidence de Joe Biden. L’autre étant « la dénucléarisation de la péninsule ». C’est l’ambassadeur sud-coréen aux Etats-Unis, Cho Hyun-dong, qui a fait part de cette décision mercredi.
Lors d’un point presse hier, le porte-parole du ministère a précisé que l’expression choisie rend plus claire la nécessité pour le pays communiste de se conformer à ses obligations internationales. Et d’ajouter que c’est Pyongyang qui continue de développer illicitement des armes nucléaires.
Selon Lee Jae-woong, les termes en question signifient, tous deux, le désarmement nucléaire du régime de Kim Jong-un. Et dans ses résolutions, le Conseil de sécurité des Nations unies appelle celui-ci à abandonner tout son programme nucléaire, de façon complète, vérifiable et irréversible.
Interrogé par ailleurs sur la préoccupation exprimée par l’ambassadeur chinois à Séoul concernant les manifestations contre son pays en Corée du Sud, Lee s’est limité à dire que les gouvernements des deux voisins affichaient de larges convergences sur la nécessité de bien gérer la situation. Et ce afin que l’aggravation des sentiments réciproques des deux peuples ne perturbe pas les relations bilatérales.