Alors que le verdict sur la procédure de destitution du président Yoon Suk Yeol approche, la tension monte entre les partis politiques.
Le Parti du pouvoir du peuple (PPP) a accusé le Minjoo de faire pression sur la Cour constitutionnelle de manière antidémocratique et irrationnelle. Selon lui, la première force de l’opposition mobilise tous les moyens pour obtenir une décision précipitée, dans le but de détourner l'attention des affaires de corruption impliquant son leader, Lee Jae-myung. La formation présidentielle a appelé les juges à une décision impartiale en accord avec la volonté du peuple.
De son côté, le parti de centre-gauche a souligné que plus la Cour tarde, plus l’instabilité du pays s'aggrave, et que seule une destitution rapide du chef de l’Etat permettrait de surmonter la crise. Avant de dénoncer le PPP qui force le rejet de sa révocation, à travers ses manifestations devant la haute juridiction.
Les deux partis sont aussi divisés sur la déclaration récente de Chun Dae-yup, chef du bureau administratif de la Cour suprême, selon laquelle le Parquet devait immédiatement faire appel de l’annulation de la détention de Yoon.
Le PPP a fustigé ce propos, le considérant comme une atteinte grave à l’indépendance du pouvoir judiciaire. Le Minjoo, quant à lui, s’est rendu au ministère public pour protester contre sa décision et exiger qu’il corrige ses erreurs.