La motion de destitution semble être devenue monnaie courante depuis la prise de pouvoir de Yoon Suk Yeol. En effet, l’opposition a déposé à l’Assemblée nationale un total de 29 motions contre des hauts responsables de son administration.
Parmi elles, 13 ont été votées, dont deux contre Yoon et son Premier ministre, Han Duck-soo. La Cour constitutionnelle en a invalidé huit et s’apprête à sceller le sort de ces derniers dans les prochains jours.
Les 16 autres textes ont été retirés, abandonnés ou sont encore en cours d’examen au sein de la commission de la législation et des affaires juridiques du Parlement. Dernière étape à suivre avant le vote définitif en séance plénière.
Les 29 motions ont toutes été présentées sous la direction du Minjoo, la principale force de l’opposition, majoritaire dans l’Hémicycle. Le chef de l’Etat suspendu continue de dénoncer son abus de droit et de le mettre en avant pour justifier l’imposition de la loi martiale, le 3 décembre dernier.