A la suite de l'annonce de son inscription sur « la liste des pays sensibles (SCL) » par le département de l'Energie américain (DOE), la Corée du Sud poursuit, notamment via son ambassade à Washington, les concertations étroites avec les institutions concernées.
En effet, les discussions ont débuté après la publication par les médias de l’information selon laquelle le DOE, responsable de la politique énergétique et de la sûreté nucléaire, aurait inscrit sur cette liste le pays du Matin clair. L'inscription est en général motivée par des sujets tels que la non-prolifération ou l'insécurité du pays inscrit. C'est l'administration Biden qui avait placé Séoul dans la catégorie du niveau le plus bas, sans pour autant en préciser la raison. Pour rappel, les chercheurs des nations inscrites font l’objet d’une procédure d’attestation plus rigoureuse pour travailler ou participer aux recherches dans les installations ou les centres d’études affiliés au département américain.
De son côté, le ministre de l'Industrie et de l'Energie envisage de se rendre de nouveau aux Etats-Unis pour discuter avec Chris Wright, le secrétaire du DOE, de la coopération énergétique bilatérale. Ahn Duk-geun s’est déjà déplacé au pays de l'Oncle Sam du 26 au 28 février, afin d’échanger avec les responsables du commerce extérieur américains sur les droits de douane imposés par Donald Trump. Mais il n'a pas pu s'entretenir avec Wright. Si la nouvelle visite a lieu, Ahn devrait lui suggérer d'ôter son pays de la liste.