La commission parlementaire de la santé et du bien-être a approuvé un projet de loi stipulant qu'un comité gouvernemental sera chargé de déterminer le numerus clausus dans les écoles de médecine. Cet amendement à la loi-cadre sur les services de soins et de santé a été adopté, hier, lors de la réunion plénière de la commission.
Selon le texte, un comité indépendant sera créé sous la tutelle du ministre de la Santé afin d’évaluer les besoins en personnel médical dans chaque branche. Il sera composé de quinze experts, nommés sur recommandation des groupes représentant les professionnels de santé, de ceux représentant les patients, ainsi que des chercheurs universitaires. Au moins la moitié des membres seront désignés sur proposition des professionnels, tels que l’Association coréenne des médecins (KMA). Le poste de président sera occupé par un membre recommandé par les chercheurs. Une fois les besoins en effectifs évalués, le comité de délibération sur la politique des soins fixera le nombre de places ouvertes dans les facultés de médecine.
Si le texte est adopté en séance plénière de l'Assemblée nationale, il entrera en vigueur dès la rentrée universitaire de 2027.
Pour rappel, le ministère de l'Education avait annoncé, début mars, sa décision de ramener le nombre d’admissions dans les écoles de médecine à son niveau initial, soit 3 058 places, pour l’année 2026.