A l'approche de l'imposition des tarifs douaniers réciproques, prévue pour le 2 avril, Washington a désigné la Corée du Sud comme l'un des principaux pays responsables de son déficit commercial. En pointant notamment du doigt les voitures « made in Korea ». L'année dernière, l'industrie automobile sud-coréenne a enregistré un excédent de 40,4 milliards de dollars.

Pour limiter l'impact des nouveaux droits de douane, les constructeurs du pays du Matin clair doivent augmenter la fabrication de leurs véhicules sur le sol américain. Hyundai Motor y inaugurera sa nouvelle usine à la fin du mois alors que Kia prévoit d’y maximiser sa production. Selon une étude, cela pourrait entraîner une baisse de 20 % des exportations automobiles du pays vers les USA. Une situation qui pourrait également menacer la survie du secteur sud-coréen des pièces détachées automobiles.

Séoul a annoncé qu'il présenterait le mois prochain des mesures en réponse à cette situation. Toutefois, l'imprévisibilité de la politique douanière de l'administration Trump semble compliquer sa tâche.