L’ambassadeur américain par intérim en Corée du Sud a déclaré, lors d’une table ronde organisée hier par la Chambre de commerce américaine en Corée (AMCHAM) et son ambassade, que l’inscription du pays du Matin clair sur la « liste des pays sensibles » n’était pas « grave ».
Joseph Yun a regretté que la situation ait été amplifiée au point de paraître incontrôlable. Avant d’évoquer un cas où des informations sensibles avaient été mal gérées et d'expliquer que cette liste ne concernait que les laboratoires du département de l'Energie (DOE). Selon lui, en 2022, plus de 2 000 étudiants, chercheurs et fonctionnaires sud-coréens avaient visité ces laboratoires contenant des données sensibles. Lesquelles ne devaient pas en sortir. Cependant, quelques incidents se sont produits, ce qui a conduit à l’élaboration de cette liste.
Le haut diplomate américain a ainsi confirmé que l'inscription de Séoul sur cette liste était due à des négligences dans la gestion de certaines informations sensibles.
De son côté, le ministère sud-coréen des Affaires étrangères avait précisé, après avoir pris contact avec Washington, qu'il ne s'agissait pas d'une question de politique étrangère, mais plutôt d'un problème de sécurité lié aux laboratoires sous l'égide du DOE.