Séoul et Washington ont conclu aujourd’hui leurs exercices militaires annuels « Freedom Shield ». Au cours de 11 jours de manœuvres, l’état-major interarmées sud-coréen (JCS) et le Commandement des forces combinées des deux alliés (CFC) ont géré une équipe de contrôle et procédé à un total de 51 entraînements sur le terrain. Et ce avec la participation de soldats des pays membres du Commandement des Nations unies en Corée.
Les opérations ont été menées avec différents scénarios reflétant les menaces réalistes que représentent les changements de tactiques, de stratégies et d’effectifs de la Corée du Nord. Des menaces qui auraient été intensifiées par sa coopération militaire avec la Russie. Les soldats participants se sont entraînés dans les airs, sur terre, en mer, dans l'espace et dans le cyberespace. Mais également à faire face aux informations mensongères et visuelles, que Pyongyang pourrait diffuser.
A noter que deux nouveaux commandements sud-coréens, celui de la flotte marine et le commandement stratégique, y ont participé pour la première fois.
Si au début des exercices, le régime de Kim Jong-un avait publié une déclaration les condamnant et tiré des missiles, il a gardé le silence par la suite.