La rapporteuse spéciale sur la situation des droits humains en Corée du Nord a présenté et partagé le contenu de son rapport récemment soumis au Conseil des droits de l’Homme (CDH). Elizabeth Salmon l’a fait lors d’un dialogue, tenu hier à Genève dans le cadre de la 58e session de cet organe onusien.
Le document est centré essentiellement sur la situation humanitaire des habitants nord-coréens, confrontés à des difficultés socio-économiques. Il fait état notamment des liens entre leurs droits humains et le rapprochement militaire Pyongyang-Moscou après la signature, en juin 2024, d’un accord bilatéral de partenariat stratégique global.
Selon le texte, si le service militaire obligatoire ne s’inscrit pas dans le cadre des travaux forcés, il peut porter atteinte aux droits humains des soldats en raison d’un manque d’accès à l’alimentation ou aux soins médicaux.
Sur les prisonniers nord-coréens détenus par l’Ukraine, il a été souligné qu’ils doivent être protégés selon le droit international. Concernant l’engagement du régime de Kim Jong-un dans le conflit russo-ukrainien, il est mentionné qu’il ne doit pas avoir des répercussions sur la paix et la sécurité dans la péninsule coréenne.