La Corée du Nord a dénoncé les derniers exercices militaires sud-coréano-américains « Freedom Shield », affirmant que la véritable force de défense se trouve dans une capacité d'attaque puissante.
Dans un communiqué publié ce matin par l'Institut pour le désarmement et la paix du ministère nord-coréen des Affaires étrangères, ces exercices ont été qualifiés de « manœuvres de guerre nucléaire provocatrices et planifiées ». Ils ont également été décrits comme un exercice militaire trilatéral entre Séoul, Washington et Tokyo, ainsi qu'un entraînement multinational auquel ont participé douze pays membres du Commandement des Nations unies.
Pyongyang a insisté sur le fait que la véritable défense des droits souverains et de la stabilité résidait dans l'accumulation d'une compétence de dissuasion extrêmement forte, capable de réprimer de manière préventive toute provocation militaire et de contrôler la situation. Avant de faire part de sa volonté de continuer à renforcer et à mettre à jour sa capacité de réponse pour écraser toute bravade de ses ennemis.
Le pays communiste a toujours réagi vivement aux exercices conjoints des alliés. Au début des manœuvres, tenues du 10 au 20 mars, il avait lancé plusieurs missiles balistiques à courte portée. Mais a ensuite limité sa réponse à des déclarations de condamnation sans autres provocations militaires significatives