Les ministres des Affaires étrangères de la Corée du Sud, de la Chine et du Japon se sont réunis à Tokyo pour discuter de diverses questions, notamment de la situation sur la péninsule coréenne. Cette rencontre marque la première en un an et quatre mois.
Cho Tae-yul, le chef de la diplomatie sud-coréenne, a souligné que le maintien de la paix et de la stabilité sur la péninsule constituait un intérêt et une responsabilité partagés entre les trois pays. Il a également fermement condamné la coopération militaire entre Pyongyang et Moscou.
Wang Yi, le haut diplomate chinois, a déclaré que les trois ministres s'étaient mis d'accord sur la nécessité et la responsabilité de renforcer leur communication, leur confiance et leur coopération pour assurer la stabilité régionale, notamment face à la crise économique mondiale. Et d’ajouter que les trois nations continueraient à promouvoir les négociations sur un accord de libre-échange (ALE), à élargir le partenariat économique régional global (RCEP) et à faciliter les chaînes d'approvisionnement régionales.
Leur homologue japonais, Takeshi Iwaya, a exprimé ses préoccupations concernant les activités nucléaires de la Corée du Nord et sa coopération avec la Russie. Il a réaffirmé que le désarmement nucléaire du régime de Kim Jong-un restait un objectif commun. Avant de faire part de son souhait de communiquer étroitement avec Séoul et Pékin pour garantir une mise en œuvre complète des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.
Lors de leur rencontre bilatérale, Cho et Iwaya ont confirmé une nouvelle fois leur volonté de travailler ensemble pour la dénucléarisation du royaume ermite. Ils ont également convenu de renforcer la coopération trilatérale avec Washington pour faire face aux défis posés par la situation internationale actuelle.
Enfin, vendredi dernier, Cho a rencontré Wang pour discuter de divers sujets. Ils ont abordé la possibilité d'une visite au en Corée du Sud du président Xi Jinping, prévue à l'occasion du sommet de l'Apec à Gyeongju cette année. Ils ont aussi convenu d'accélérer les négociations sur leur accord de libre-échange (ALE) concernant les services et les investissements. Ainsi que de renforcer les échanges humains, notamment grâce à la récente décision d'exempter temporairement les visas.